L’hebdo de droite s’intéresse aux nombreuses débaptisations et enquête sur les associations qui facilitent les démarches.
Interrogé par le journaliste, le vicaire général du Diocèse de Paris estime que le nombre de demandes d’apostasie est assez stable, avec des pics lors des (régulières) crises que l’église traverse, notamment la pédophilie et les propos du pape.
Pourtant, « à l’échelle nationale, selon les estimations du quotidien Libération, le nombre total de “débaptisations” en 2018 s’élèverait à 2200. Dix ans plus tôt, lors d’une enquête menée dans 21 évêchés de France, Le Monde en comptabilisait 241. »
L’hebdo relève alors quelques associations et sites internet proposant des formulaires à remplir pour faciliter les démarches.
Comme l’association La parole libérée, rassemblant des victimes de pédophiles, qui a pour mission de lutter contre la dissimulation des crimes commis par l’église.
« Outre cette association, mue par des traumatismes concrets, les ennemis idéologiques du baptême se trouvent principalement à gauche. L’association anarchiste et anticapitaliste Subsociety, dispose sur son site d’un “générateur de lettres de débaptisation” sobrement nommé Le Debaptisator qui a déjà généré plus de 8500 lettres. »
VA cite alors des associations libertaire comme le site athéisme.free.fr , qui promeut l’athéisme. Ou encore l’association La libre pensée, qui se revendique de gauche, laïque et républicaine et qui milite pour une véritable “débaptisation”, soit l’effacement total des registres de l’église, et non pas leur rectification à la marge. Pour avoir la possibilité de jouir d’un véritable « droit à l’oubli ».
Un droit à l’oubli qui, à ce jour, a perdu la bataille juridique. A la suite de divers recours, la cours de cassation a finalement donné raison à l’église. Et la Cour européenne des Droits de l’Homme s’est déclarée incompétente à trancher.
Source: Valeurs actuelles du 10/07/2019.
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