En Belgique, on ne se débaptise pas pour diminuer le financement de l’Eglise catholique ou de sa confession. En effet, le financement des cultes n’a rien à voir avec le nombre de membres, de baptisés ou de pratiquants.
Depuis un décret impérial de 1806 (!) et voté tel quel à l’indépendance de la Belgique, 90% des subsides aux cultes reconnus vont au seul culte catholique (soit 226 millions d’euros en 2001). 6% des subsides vont à la laïcité, les autres cultes reconnus (protestant, anglican, israélite, orthodoxe et islamique) reçoivent chacun entre 1 à 2% (Source: Crisp, 2000).
Ces pourcentages sont à mettre en rapport avec la place occupée par ces cultes au sein de la société. Selon les estimations, les catholiques pratiquants représentent 10 à 12% de la population mais 77% des funérailles se font selon le rite catholique. (voir la page sur les catholiques en Belgique)
C’est pourquoi nous prônons un impôt philosophique dédicacé permettant à chacun d’affecter sa contribution à sa religion ou philosophie. Cela fonctionne déjà en Allemagne de manière très satisfaisante.
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