La débaptisation (ou le débaptême) est la démarche visant à annuler le baptême chrétien et donc à quitter l’église dans laquelle on a été baptisé.
La débaptisation est donc un cas particulier d’apostasie. Cela se concrétise par une demande écrite demandant la suppression de son nom dans les registres de baptêmes paroissiaux.
Toutefois, l’église catholique n’efface généralement pas les noms des personnes débaptisées, se contentant d’apposer une mention d’apostasie en marge du registre de baptême.
En France, les personnes souhaitant que leur nom soit effacé du registre peuvent l’exiger conformément à la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. (à vérifier)
La débaptisation est un cas de figure particulier de l’apostasie puisqu’elle ne concerne que les églises chrétiennes pratiquant le baptême (selon les rites catholique, anglican, protestant et orthodoxe).
Du point de vue catholique, cette demande de débaptisation est bien plus qu’un simple acte administratif. Il s’agit d’un acte grave et entraîne automatiquement l’excommunication. Néanmoins, du point de vue sacramentel, cette demande est sans effet car le sacrement du baptême est considéré comme indélébile (tout comme le mariage d’ailleurs).
En France, cette démarche n’a pas de conséquence civile puisque l’appartenance ou non à une religion n’a pas de valeur légale aux yeux de l’Etat.
Dans certains pays, comme l’Allemagne, l’Autriche, les pays scandinaves et de nombreux cantons suisses, la débaptisation a des conséquences civiles puisqu’il y a obligation de contribution financière.
Soyez le premier à commenter